dimanche 8 juillet 2012

Après les fleurs des champs, les fleurs des villes: faut-il vous les emballer?

Il y a les fleurs des champs (comme dimanche dernier) et les fleurs des villes, pas les massifs ou les pots, mais celles qui se font leur place entre les interstices du béton... il suffit de se pencher pour voir leur beauté:


Fleurs des villes sur béton - cymbalaire (Cymbalaria muralis - Mür-zimbelkrut en alsacien - Photo:lfdd


et en s'approchant un peu, on peut même les regarder les yeux dans les yeux:


Cymbalaire (Cymbalaria muralis - Mür-zimbelkrut en alsacien -  les yeux dans les yeux -  Photo:lfdd




Cette poésie n'a rien à voir avec les fleurs de villes qui arrivent par palettes, emballées en attendant d'être "posées" pour garnir notre décor de ville "touristique".


Fleurs des villes emballées - Photo:lfdd

Bon, elles ne sont pas toutes moches, les Fleurs de ville touristiques, celles du spectacle de "Jets d'eau et de Lumière", sur le thème des "Fêtes", sur le Bassin Vauban à Strasbourg - du 8 juillet au 2 septembre - vous ferons plaisir.

Fleurs des villes d'eau - Photo:lfdd


Pour ne pas regretter de ne pas faire les Festivals - celui d'Avignon, entre autres, où, si vous y allez, essayer de voir les spectacles de Simon McBurnet, Steven Cohen, William Kentridge ou Olivier Dubois... entre autres...


Cela nous amène au TVA, en l’occurrence à propos du spectacle à Avignon de Christophe Honoré, l'auteur et cinéaste qui se penche sur le "Nouveau Roman" dans son spectacle pour le Festival et qui dit dans Libération:
"Ecrire ce n'est pas un moyen d'expression, la seule question est celle de la forme. Moi, je n'ai pas à me plaindre, ça va pour moi, mais le geste artistique aujourd'hui est déconsidéré. On est passé des bourgeois éclairés qui allaient voir "L'Année dernière à Marienbad", même s'ils ne comprenaient pas trop, aux esclaves de la pop culture. Chercher à comprendre ce qu'il est difficile de comprendre est devenu sans valeur". Et il rajoute après un silence et un sourire: "Ce n'est pas trop réac, ce que je dis là?".


En écho, Nelly Kaprièlian qui conclut dans son billet "en marge" dans les Inrocks, intitulé "no comment" - je suivrai la règle! - en posant la question du flot de commentaires sur tout qui nous submerge: 
"Faut-il s'exprimer à tout prix pour exister? Mieux vaut encore se mettre à la peinture sur soie (ndlc: je ne résiste pas au jeu de mot: sur soi ?) Sauf si l'on craint de faire l'objet, à son tour, de commentaires. Plus facile de commenter, c'est sûr."


Bon allez, une "Chanson d'amour" de Christophe Honoré:



Les chansons d`amour de Christophe Honoré


et si vous n'avez pas la Télé, ou si vous ne captez pas Arte, une blague originale (eh oui! Arte se met aux blagues...) - 
"La Minute Vieille":






Bon, vous allez me dire que c'est une histoire très morale sur la starisation et les risques de dérapages d'une attitude trop naïve. Mais attention, âmes sensibles s'abstenir..


Et je vous en offre une deuxième en prime (même ressorts, mais plus gentille):





Si vous en redemandez, attaquez "La tactique infaillible" et "Ouverture d'un compte", drôles...




Bon dimanche


La Fleur du Dimanche


P.S. Si cela vous plait et souhaitez partager les leurs, la TVA, l'humour, n'hésitez pas, un lien ou un partage fera plaisir à d'autres, peut-être? - Ou pas ?







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire