dimanche 15 novembre 2015

Contre la folie, la parole, contre la violence, la solidarité, rester soi et avancer...

En moins d'un an, deux attentats meurtriers ont frappé la France, tué des innocents, les premiers plus connus et ciblés pour cela, ceux de ce vendredi 13 novembre, des personnes qui pourraient être vos frères et soeurs, vos enfants, vos parents.
Ces attentats sont perpétrés par des personnes embrigadées par d'autres qui ont une volonté délibérée de déstabiliser l'équilibre politique et économique du monde.

A cela il faut répondre par l'unité, la solidarité, la dignité, la fermeté. Il faut s'opposer, chacun à sa manière et à son niveau à cette folie. Mais il faut continuer à vivre, à s'engager dans ses conviction de paix et de partage, et participer à la construction d'un monde meilleur, plus humain. Chacun avec ses moyens et ses actions.

Pour ma part, au risque d'en surprendre certains, je vais le faire sous le signe de l'humour (mais, en creusant un peu? pas que...) qui est une arme contre la bêtise aussi. 

Hier, j'ai publié une page un peu noire, en signe de deuil, aujourd'hui, après les feuilles mortes d'un jaune lumineux, quelques chansons qui renvoient avec distance à l'actualité...


Feuilles mortes- Photo: lfdd


En TVA, deux pensées de René Char:

"Signe ce que tu éclaires, non ce que tu assombris."
“L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable d'imaginer.”


Feuilles mortes- Photo: lfdd


Et les chansons sont: "Le Chant des Partisans", interprété par Nick Cave et - Bertrand Cantat.





Bertrand Cantat que l'on retrouve en duo avec Brigitte Fontaine pour la chanson "Les Vergers":





"Tous les jours à midi on rassasie les saints
le soleil amoureux exerce sa violence
des ruisseaux de mercure envahissent les mains
et des oiseaux dorés meurent dans le silence
nous sommes tous ici
pour pleurer et sourire
nous sommes tous ici
pour choisir nos prisons
nous sommes tous ici
pour tuer nos délires
nous sommes tous ici
pour mourir de raison
j’aimais trop les vergers lorsque j’avais trois ans
un jour il y a eu quelqu’un ou quelque chose
un passant qui a dit quelques mots en passant
un soldat enterré sous le buisson de roses
il ne faut pas pleurer disait l’araignée noire
et elle consolait les enfants affligés
à l’heure où le soleil descendait pour nous boire
à l’heure où je te parle à l’heure des vergers
sommes-nous tous ici
pour pleurer et sourire
sommes-nous tous ici
pour choisir nos prisons
sommes-nous tous ici
pour tuer nos délires
sommes-nous tous ici
pour mourir de raison"



La même Brigitte Fontaine, toujours avec Bertrand Cantat avec 
"Bis baby boum boum":





"De Baltimore à Bab-el-Oued 
j'allais bramer dans les bastringues 
avec un buriné bipède 
qui bandait pas pour le burlingue 

Dans ce bar branché bipolaire 
à fair' basculer les bell' mères 
j'allais besogner le brouillard 
avec un tambour de bazar 

J'allais baver pour les babas 
et les broutards à boucles blondes 
des petit's bull's de Baraka 
et des bonbons pour les James Bond 

BABY BOUM BOUM FAUT FAIRE UN BREAK
Y'EN A RAS L'BOL DE CES BLANCS-BECS 
QUI BAND'NT QUE POUR LE BAZOOKA 
POUR LA BAGARRE ET LE BRANLE-BAS 
BABY BOUM BOUM 
BABY BOUM BOUM 
BABY BOUM BOUM"


Pour revenir à des valeurs sûres et connues, je termine avec une chanson de Georges Brassens: "Mourir pour des idées":





Bon Dimanche

La Fleur du Dimanche 

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