dimanche 30 juillet 2017

Les vacances de la Fleur du Dimanche: La Grèce et le Jasmin de Philippe Lutz

La Fleur du Dimanche est en vacances et cède son espace à l'invité du jour: Philippe Lutz. 


La photo est celle d'un champ d'urginées, à Naxos:


Champ d'urginées à Naxos - Photo: Philippe Lutz


Le texte est un extrait de son livre  "Iles grecques, mon amour":

Le premier miracle grec est celui du paysage. Des terrasses ancestrales, des chemins millénaires, des oliviers centenaires : nulle part autant que dans les îles on ne perçoit la permanence, l'éternité des choses et du monde. Les lieux que l'on traverse sont identiques à ce qu'ils étaient il y a deux mille ans, inchangés, tels qu'en eux-mêmes. Pas de construction, de pylônes électriques, d'affiches publicitaires, de rubans goudronnés pour se déployer sous nos yeux. Juste le bleu du ciel, de la mer, l'ocre de la terre pierreuse et le vert grisâtre des maigres buissons qui s'y accrochent. Les parfums qui en émanent sont ceux que respiraient Héraclite, Sophocle ou Aristote : fragrance de noix de coco des feuilles de figuiers, parfum de curry de l'immortelle d'Italie, effluves citronnés de l'origan et du thym. Les bergers qu'on y croise ont pour nom ceux des héros d'Homère. Les îlots que l'on voit au loin depuis ce sommet sont disposés sur la mer avec un ordre et une évidence qui relèvent du divin. Les rochers qui affleurent sur cette plaine agricole ne pourraient être plus harmonieusement placés dans le paysage. Et près de cette chapelle, les cyprès qui dressent leur prière vers le ciel sont étagés avec un discernement parfait et un goût d'une sûreté incroyable. Rien d'excessif, de petit, de mesquin n'existe dans le paysage des îles. La beauté, la simplicité, l'harmonie y sont chez elles.

Iles grecques, mon amour / Philippe Lutz


La chanson est de la chanteuse grecque Savina Yannatou, To yasemi, qui parle du jasmin.



Le jasmin

Le jasmin à ta porte
je suis venue pour le tailler, mon jasmin
et ta mère a pensé
que j'étais venue le voler, oh mon amour


Je vous en offre une deuxième :  Μόνο (seulement ?)




Et en prime, un cadeau pour Philippe, en espérant que le clin d'oeil lui plaira:





Bon Dimanche et Bonnes Vacances

La Fleur du Dimanche

P.S. Je vous renvoie également au site de Philippe Lutz que je vous invite à découvrir et où il publie une photo tous les jours.  Le site s'appelle donc "La Photo du Jour" - bravo à lui!
http://www.la-photo-du-jour.com/


Rappel : La Fleur du Dimanche en vacances a comme invité(e)s les dimanches d'été:  

Dimanche 16 juillet 2017: Sylviane Lokay Joly
Dimanche 23 juillet 2017: Dominique-Anne Offner

Participants (liste non arrêtée): Marie-Odile Biry-Fétique, Philippe Colignon, Monique C., Thomas Fehr, Annie Flaugnatti, Catherine Gangloff, Dominique Haettel, Sylviane Lokay Joly, Philippe Lepeut, Philippe Lutz, Mécheri Miloud, Dominique-Anne Offner, Raymond P., Michelle Rufenach, Yvonne Sprauel, Anne-Sophie Tschiegg, Jean Valéra,... 

Et vous ?
Vous serez ici un jour :
http://lafleurdudimanche.blogspot.fr/

Alors à vous la gloire !


Règle du jeu pour participer à La Fleur du Dimanche été 2017

Envoyez à lafleurdudimanche(at)gmail(dot)com 
1. Une ou deux photos de fleurs au format jpeg avec un commentaire titre, nom de fleur,..) 
2. un TVA = un poème, une courte phrase de - pensée, citation,... ou un texte personnel.
3. une proposition de chanteur/chanteuse ou morceau de musique (nom de chanteur et titre qui va bien avec ...  


Je vous cèderai l'espace d'un dimanche l'espace du blog pour votre célébrité d'un jour et vous pourrez de partager auprès de vos amis. 

samedi 29 juillet 2017

L'attente (et la joie de vivre), les vacances (et l'art et la littérature) et les pensée des (aux) ami(e)s


Même en vacances, on peut attendre, et s'attendre à rencontrer, au choix, quelqu'un(e), de l'art ou de beaux paysages, et si vous n'êtes pas en vacances, mais à Strasbourg - pas loin de l'Allemagne - ou à Paris, vous pouvez vous donner un air de vacances et jouer à saute-frontière. 
Quelques propositions... à suivre...

Et pour commencer un texte de l'auteur espagnol Enrique Vila-Matas qui, dans un petit livre (63 pages) nous parle de littérature et des auteurs qui l'ont influencés. Le livre "Perdre des théories" rconteun court séjour à Lyon où le narrateur devait participer à un séminaire et en lieu fonde une théorie sur le Roman et l'absence.

Les prémisses de cette réflexion sont ici:

""La joie ne signifie pas que l'on est en conformité allègre avec ce qui se passe dans la vie, avec le fait de vivre", a écrit Fernando Savater. On peut en dire autant de l'attente qui n'est en conformité avec rien, sauf avec le fait d'attendre. Il faut comprendre la joie, à l'instar de l'attente comme une affirmation du présent sans nostalgie du passé ni crainte de l'avenir. "Pour être plus précis écrit Robert Louis Stevenson, ce que nous aimons n'est pas la vie, mais vivre." Et nous pourrions en dire autant de l'attente: ce n'est pas elle que nous aimons - tout compte fait, comme dit Blanchot, "l'attente commence quand il n'y a plus rien à attendre, ni même la fin de l'attente. L'attente ignore et détruit ce qu'elle attend. L'attente n'attend rien" - ce que nous aimons, c'est d'attendre, pour l'essentiel - comme - la joie - une affirmation de la vie et du présent.
Les mots de la vieille femme russe délicieusement absurde dont Bertrand Russel dans ses mémoires sont sûrement très sensés: 
"Oui, messieurs. Il fait mauvais temps et nous attendeons qu'il change. Mais il vaut mieux qu'il fasse mauvais temps que rien du tout et que nous attendions au lieu de ne rien attendre."

En attendant, dépêchez-vous d'aller voir les oeuvres d'un certain nombre d'artistes qui sont dans la rue et l'espace public - j'en ai déjà parlé à l'occasion du tour des expositions de mai. Il s'agit de Plakat Wand Kunst, à Drusenheim. C'est assez facile à trouver, à côté du Musée Paso, et vers le Bac sur le Rhin, à Rheinmunster (toujours pas trouvé, mais patience, peut-être que les artistes vont nous donner plus d'indications) et à Bühl au pied de la Forêt Noire.
Si vous y êtes, grimpez la route jusqu'à la Schwarzwanlhochstrasse en direction du Mummelsee... et redescendez à Oberkirch pour aller voir les derniers jours de l'exposition Trait d'union/Bindestrisch avec Didier Guth, Germain Roesz et Sylvie Villaume (en invitée Gabi Streille)
Et pour finir, allez à Durbach à la fondation Hurrle où vous pourrez voir une superbe rétrospective d'un très grand artiste allemand trop méconnu, Herbert Zangs, et par la même occasion un regard croisé entre Karl-Heinz Bux et Rainer Nepita ....

Bonnes visites


Plakat Wand Kunst - Photo: lffdd
Plakat Wand Kunst - Photo: lffdd
Plakat Wand Kunst - Didier Guth - Photo: lffd

Plakat Wand Kunst - Photo: lffdd
Guth - Roesz - Villaume - Oberkirch - Trait d'union - Bindestrisch - Photo: lfdd
Roesz - Villaume - Oberkirch - Trait d'union - Bindestrisch - Photo: lfdd

 Didier Guth - Oberkirch - Trait d'union - Bindestrisch - Photo: lfdd


Fondation Hurrle - Herbert Zangs - die Verlobten - Photo: lfdd
Fondation Hurrle - Werner Nepita - Alphabet BS Grün Blau - Photo: lfdd



Et si vous aller par hasard à Paris, ou si vous y êtes, parmi les expositions à voir, bien sûr à Beaubourg, David Hockney. Les photographies sont interdites, mais pas les dessins:

Centre Pompidou - David Hockney - Photo: lfdd

Centre Pompidou - David Hockney - Photo: lfdd

Centre Pompidou - David Hockney - Photo: lfdd




A la Maison Rouge, Hélene Delprat vous accueille:

Hélène Delprat - Maison Rouge - Photo: lfdd


Et vous verrez des oeuvres innextricables et tissée de toute sortes dans la partie exposition "Inextricabilia", dont Annette Messager et Catryn Boch:

Annette Messager - Inextricabilia - Maison Rouge - Photo: lfdd


Et si vous ne connaissez pas encore le travail impressionnat de Lucio Fontana sur ses "Crucifixions, allez chez Karsten Greve (deuxième espace sur rue):
  
Lucio Fontana - crucifixion -  Galerie Karsten Greve - Photo: lfdd

Bonne visites...
En attendant la suite, bonnes vacances...

mardi 25 juillet 2017

Souffler, respirer, Paris, l’été... Les vacances et les spectacles...

L’été, c’est fait pour souffler. En général, on se décale, on se repose, on change de cadre, on en profite aussi pour aller voir des spectacles que l’on n’aurait pas vus au long de l’année.
L’été, c’est toute une série de festivals - théâtre, danse, musique classique, jazz, spectacle de rue ou dans des lieux insolites,… - dont  le Festival d’Avignon, véritable pèlerinage pour les fervents amateurs.

Je ne vais pas vous raconter le festival d’Avignon, juste vous parler d’un spectacle ou plutôt d’un personnage, ou d’une personne, Christina Vidal, dont le métier, devenu de plus en plus rare – il n’y en a plus en France et elle est la dernière dans son pays, le Portugal – était crucial au théâtre : souffleur.
Je vous avais parlé le 28 mai 2017 dans mon billet "By the heart, par coeur, pour le coeur, sinon j'oublie" du "par coeur" sous l’angle des livres (appris par cœur) et du théâtre.  Avec la pièce de Tiago Rodriguez "Sopro" - Le Souffle, le sujet de la pièce c’est non pas l’acteur qui apprend par coeur, mais le souffleur, qui bien sûr connait le texte aussi par coeur, mais qui le lit à chaque représentation pour pouvoir guider et aider l’acteur. Et la pièce se base donc sur le "personnage" de Christina Vidal et ce qu’elle a fait pendant 39 ans et sa relation aux acteurs, au théâtre. Christina Vidal qui interprète ce personnage qui pourrait être elle-même…
Dans son entretien avec Anne Diatkine, intitulé "Christine Vidal, souffleuse de vers" dans Libération du 9 juillet, à la question sur les qualités qu’il faut posséder pour être une bonne souffleuse, elle répond : "Aimer sans relâche le théâtre et accepter un travail difficile car les acteurs sont des êtres compliqués. Quand on leur souffle un mot parce qu’on sait qu’il leur échappe, ils peuvent s’énerver. Si on ne leur souffle pas, ils se plaignent de nous attendre. En tout état de cause, quand on intervient, c’est un moment où ils se sentent pris en faute, humiliés. Il faut avoir beaucoup de doigté. Mais il y a une relation de confiance et d’amitié avec la plupart des comédiens car on entre dans leur intimité. Ils me préviennent avant d’entrer en scène : « Fais attention à moi.»".

Festival Paris l’Eté

Appelé précédemment Paris Quartier d’été, ce qui convenait bien à cet état d’esprit où l’on peut se mettre pour se sentir ou se croire en vacances, le Festival Paris l’Eté, comme son nom l’indique en partie, est constitué d’une série de manifestations, de spectacles (payants) et d’animations (gratuites) à Paris mais aussi autour de Paris, avec de la musique, de la danse, du théâtre ou du théâtre dansé, des concerts et du cirque.. Les lieux vont du Théâtre le Montfort à celui de Paris Villette ou le Lycée Jacques Decour ou encore Radio France ou le parc Georges Brassens ou Le Louvre (qui a retransmis une journée d’Avignon dans la cour Carrée le 18 et 19 juillet) ou le Musée Picasso ou dans la rue ou des places.

Le Lycée Jacques Decour dans le 9ème arrondissement est un lieu qui concentre pas mal de spectacles, certains dans la cour, d’autres dans une salle et la chapelle du lycée (oui, il y a une chapelle dans ce lycée) accueille aussi un spectacle de musique et de danse avec Sonia Wieder-Atherton au violoncelle et Shantala Shingalippa à la danse: Bach Sonia Shantala. La rencontre de ces deux personnalités est impressionnante. Pour qui connait Sonia Wieder-Atherton, son interprétation d’une suite de Bach n’est pas une surprise, elle fait vivre son violoncelle avec une douceur et une humanité pleine de sensibilité et nous en tire des sons qui nous fond fondre. Le dialogue avec la danseuse Shantala Shingalippa  est surprenant au premier abord, sa force et sa puissance, sa présence et ses yeux noirs, ses coups de pieds et ses frappes font monter une tension qui lui fait marquer son territoire à la première suite. Sur les trois autre, un apprivoisement entre les deux interprète s’opère, un dialogue se noue et une complicité amicale et tendre s’installe pour arriver à une écoute attentive qui se conclut par un hommage à la musique et son interprète au denier mouvement. Le public lui aussi charmé rend un bel hommage aux deux artistes.


Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd

Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd

Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd


Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd

Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd

Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd


Bach - Sonia Wieder-Atherton - Shantala Shingalippa - Photo: lfdd


Shantala Shingalippa va se retrouver avec Sidi Larbi Cherkaoui dans un autre dialogue pour le spectacle Play – hommage à Pina Bausch qui les avait fait se rencontrer sur scène encore au Lycée Decour du 27 au 30 juillet à 21h30.

Egalement au Lycée Decour, avec une échappée dans la rue Paul Belmondo, c’est la carte blanche à la Compagnie Adhok avec Immortels et Echappées Belles, où Doriane Moretus et Patrick Dordoigne vont déployer la destinée humaine dans quatre spectacles qui avec deux équipes vont décrire d’abord avec Le Nid et l’Envol, les débuts dans la vie d’une petite communauté où l’on assiste à l’éclosion de cette faune qui grandit, prend son envol et quitte le nid pour expérimenter la vie et les relations humaines. Et dans Issue de Secours et Point de fuite, ce seront des interprètes d’âge mûr (de 60 à 80 ans) qui vont, dans un théâtre dansé, frais et généreux nous montrer les aléas de l’âge et de la fin de vie sous un jour drôle et dynamique. Et l’enthousiasme de la petite troupe est contagieux.

Un autre spectacle, celui de la compagnie de danse Alias de Guillermo Botelho, Sideways Rain, a lieu lui dans une autre cour du lycée. Et on peut dire que ce spectacle est un véritable choc, une surprise de taille. Pendant une heure, nous avons droit à un flot ininterrompu de danseurs – ils sont quinze – qui traversent la scène de gauche à droite, d’abord doucement, en marchant sur les pieds et les mains, puis en glissant, en roulant, en culbutant, en tourneboulant, en marchant, en avant ,en arrière, en sautant, avec des saltos, et toutes sortes d’attitudes et dans des variations de nombre ou de rythmes tels qu’on en arrive à un point où l’on perd les repère et qu’un danseur immobile semble glisser sans bouger vers la gauche de la scène. Il faut saluer la performance de ces quinze danseurs qui ne faiblissent pas et nous emmènent dans un déluge de mouvement et d’énergie, portés par une musique créée par Murcof, tout à fait adaptée à construire cette ambiance hypnotique, et fortement aidée par la création lumière de Jean-Philippe Roy qui transforme ces corps en des formes habillées tendant vers l’abstraction du mouvement. 

Pour vous en donner un apperçu, c'est ici:



Si vous l’avez raté, il ne vous reste plus qu’à découvrir les spectacles qui vont encore se dérouler dans divers lieux, à Paris et autour, jusqu’au 5 août.

Le programme est ici :
http://parislete.fr/fr/le-programme


Bel été à tous

La Fleur du Dimanche


dimanche 23 juillet 2017

Les vacances de la Fleur du Dimanche: La Brive et la Gaillarde de Dominique-Anne Offner

La Fleur du Dimanche est en vacances et cède son espace à l'invitée du jour: Dominique-Anne Offner

Je vous offre son message complet qui tout en s'adressant à moi, s'adresse aussi à vous:

Bonnes vacances La Fleur du Dimanche !


Je me demandais si j’allais trouver de quoi vous faire rire un peu… rire pour rire, quelque chose de léger, d’estival...
Et ce n’est pas du tout ça qui me vient à l’esprit.
Comment est-ce possible? Encore une fois, mon intelligence du sensible  fait des siennes... ohhh! pas de vacances pour celle-là!

Les fleurs sont là, allons les cueillir... et voilà comment j’ai passé d’une envie de vous faire écouter "Au marché de Brive-la-Gaillarde" de Georges Brassens à tout autre chose. Pourtant, s’il y a bien quelque chose qui me fait grand plaisir, ce sont les marchés et plus particulièrement ceux de l’été: les couleurs, les odeurs, l’abondance et cela, quelque soit le pays, le continent. Nous allons transformer, manger ce que d’autres ont cultivé pour nous nourrir: extraordinaire! Pour quelques dinars, pesos, roubles, euros… voilà de quoi mettre des couleurs dans l’assiette, ce qui ne manque pas d’ouvrir l’appétit!

Et au marché, il est bien rare de ne pas y trouver quelques fleurs qui viendront agrémenter la table du déjeuner.

Fleurs du marché - Photo: Dominique-Anne Offner

Faute de Brive, vous aurez des Gaillardes aujourd’hui... et "les marchés de Provence" de Gilbert Bécaud pour vous mettre dans l’ambiance!




Gaillarde … gaillarde, il faut bien l’être, le devenir ! 
C’est la première fois que je m’adresse à vous… et comme toutes les premières fois…
Pourtant, il n’y a que la première fois qui compte. Et quel que soit le registre. Cet état tout à fait particulier où faute de pouvoir y mettre des mots, de le parler, le corps prends le relais avec toutes sortes de tremblements, de résistances, d’agacements, de crispations, de respirations désordonnées, avec cette grande aspiration à ce que ça se fasse pour en finir. Pour en finir ? Oui, oui, … pour pouvoir mettre des mots sur la dernière aventure vécue, pouvoir la partager tout simplement… et recommencer, ou pas.
Regardez les marguerites, celles de la photo, ce sont de celles que l’on effeuille. Elles sont tout à fait de saison.

Marguerites effeuillées - Photo: Dominique-Anne Offner

Que de marguerites effeuillées...
Pour arriver à cette chanson tout à fait surprenante d’émotions, dans un registre un peu moins connu de Pierre Perret: Blanche




Et du côté de la répétition: Dans l’eau de la claire fontaine de Georges Brassens




Alors, à vos amours...

Passez un bel été !

Dominique-Anne Offner




Bon Dimanche et Bonnes Vacances

La Fleur du Dimanche


Rappel : La Fleur du Dimanche en vacances a comme invité(e)s les dimanches d'été:  
Dimanche 16 juillet 2017: Sylviane Lokay Joly.

Participants (liste non arrêtée): Marie-Odile Biry-Fétique, Philippe Colignon, Monique C., Thomas Fehr, Annie Flaugnatti, Catherine Gangloff, Dominique Haettel, Sylviane Lokay Joly, Philippe Lepeut, Philippe Lutz, Mécheri Miloud, Dominique-Anne Offner, Raymond P., Michelle Rufenach, Yvonne Sprauel, Anne-Sophie Tschiegg, Jean Valéra,... 

Et vous ?
Vous serez ici un jour :
http://lafleurdudimanche.blogspot.fr/

Alors à vous la gloire !


Règle du jeu pour participer à La Fleur du Dimanche été 2017

Envoyez à lafleurdudimanche(at)gmail(dot)com 
1. Une ou deux photos de fleurs au format jpeg avec un commentaire titre, nom de fleur,..) 
2. un TVA = un poème, une courte phrase de - pensée, citation,... ou un texte personnel.
3. une proposition de chanteur/chanteuse ou morceau de musique (nom de chanteur et titre qui va bien avec ...  



Je vous cèderai l'espace d'un dimanche l'espace du blog pour votre célébrité d'un jour et vous pourrez de partager auprès de vos amis. 

dimanche 16 juillet 2017

Les vacances de la Fleur du Dimanche: La tulipe et la plage de Sylviane Lokay Joly

La Fleur du Dimanche est en vacances et cède son espace à l'invitée du jour: Sylviane Lokay Joly. 
Sa fleur, une tulipe en noir et blanc:


Tulipe - Photo: Sylviane Lokay Joly

Son TVA, un texte personnel:

L'horizon d’un gris douceur se teinte de rose... le décalage horaire m'a amenée sur cette plage aux aurores, le ressac accompagne mes pas. Quelques familles fouillent le sable à la découverte de ces petits coquillages qui agrémenteront l'ordinaire. Mes sandales à la main je marche dans l'écume des vagues qui viennent mourir sur la grève. Le jour gagne en lumière et habille la mer de reflets argentés, une légère brise fait naître l'envie de naviguer, se laisser bercer dans un mouvement de balancier, l'esprit flottant entre les nuages. La respiration se fait plus profonde, plus lente, le corps se détend, les pensées filent sans s'arrêter, la conscience s'élargit, le paysage et moi ne formons plus qu'un.
La caresse du soleil sur ma peau éveille un lointain souvenir... comme le sable entre les doigts il file et ne se laisse pas attraper. Je laisse faire le temps et profite pleinement de cet instant d'abandon... 
Le voilà ce souvenir, aussi intense qu'au premier jour.
Une campagne géométrique, aux couleurs blondes des blés parsemée de graciles coquelicots dansant au moindre souffle, troublée de-ci de-là par un bosquet. La rivière qui court à l'ombre des arbres nous rafraîchit en cette chaude journée d'été. Nos rires fusent sous les éclaboussures d'eau qui habillent la peau de gouttelettes arc-en-ciel. Les joies de l'enfance et les premiers émois de l'adolescence se font présents, les sensations émergent de ce lointain passé, à nouveau mes 15 ans sont là, envahis par tant de sentiments contradictoires donnant naissance à des sensations inconnues, d'où émerge un délicieux trouble qui ouvre à un monde plein de mystères...

Sylviane Lokay Joly


Pour la musique, Yves Montand

Trois petites notes de musique:



Et en prime Syracuse:



Bon Dimanche et Bonnes Vacances

La Fleur du Dimanche


Rappel de la règle du jeu pour participer à La Fleur du Dimanche été 2017

Envoyez à lafleurdudimanche(at)gmail(dot)com 
1. Une ou deux photos de fleurs au format jpeg avec un commentaire titre, nom de fleur,..) 
2. un TVA = un poème, une courte phrase de - pensée, citation,... ou un texte personnel.
3. une proposition de chanteur/chanteuse ou morceau de musique (nom de chanteur et titre qui va bien avec ...  


Je vous cèderai l'espace d'un dimanche l'espace du blog pour votre célébrité d'un jour et vous pourrez de partager auprès de vos amis. 

vendredi 14 juillet 2017

Feu d'artifice du 14 juillet à Strasbourg

Quelques images du feu d'artifice du 14 juillet à Strasbourg...

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd


Bouquet final 

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Feu d'artifice à Strasbourg - Photo: lfdd

Bon Bal

La FLeur du Dimanche

La brise de la Bastille, le vent levant et... Michel, Juliette et Alexandre au Paradis

Aujourd'hui encore, commémoration de la prise de la Bastille qui a vu un vent nouveau souffler sur la France l'Europe et le Monde... je ne me défile pas.

Pour le commémorer, un fleur bleue, pas le bleuet de France mais une Nigelle de Damas, à ne pas confondre avec la nigelle cultivée qui donne le cumin noir (niger) aux vertus médicinales.


Nigelle de Damas - 


En ce jour férié, même si je ne publie pas encore vos fleurs, je vais faire court, donc:

1. Le TVA

La citation de Victor Hugo: 
"Entre la logique de la révolution et sa philosophie il y a cette différence que sa logique peut conclure à la guerre, tandis que sa philosophie ne peut aboutir qu'à la paix."


2. Le texte de la chanson (extrait) de Michel Berger: 

"...
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc 
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps 
Tout seul avec le vent 
Comme dans mes rêves d'enfant 
Je m'en irai courir dans le paradis blanc 
Loin des regards de haine 
Et des combats de sang 
Retrouver les baleines 
Parler aux poissons d'argent 
Comme, comme, comme avant
...

La chanson:




Et quelques découvertes musicales chantées par Juliette Armanet, une voix :

La première, pour faire le pendant du morceau des Parcels avec Daft Punk, aujourd'hui, une reprise d'un autre titre des Daft Punk, "I Feel It Coming"  en français "Je te sens Venir"


Et un autre direct "Alexandre"




Et pour un autre aspect de sa voix, "L'amour en solitaire":


  

Bon 14 juillet

La Fleur du Dimanche 

dimanche 9 juillet 2017

Lire, écrire, copier, photographier, le sens du sens ou des sens

Je vous le disais dimanche dernier, si vous ne le saviez pas, nous sommes entrés dans une période estivale et je fais appel à vous pour m'aider à passer les mois d'été.... J'ai eu des réponses, merci de continuer... pour moi.

En attendant, je vous offre les roses qui étaient à côté de l'oeil du paon - fleur très rare si j'en crois mes sources.... et les dires du "jardinier".


Rose Scentimental - Photo: lfdd

Et comme la rose est rare aussi, sachez que la rose Scentimental a été créée en 1997 aux Etats-Unis et qu'elle sent ("scent" en Anglais) très bon...


En guise de TVA et de texte à réflexion, un extrait de l'interview "Repolitiser notre rapport à la création littéraire" de Florent Coste par Jean-Louis Jeannelle dans le Monde des livres du 30 juin à propos de son livre "Explore. Investigations Littéraires

Cela rejoint mon envie de lire, de partager, et apporte un éclarage intéressant sur l'évolution du rapport à l'écrit et à la littérature:

"En 1284, Gènes écrase Pise lors d'une bataille navale qui solde leur vieille rivalité. 10 000 hommes sont capturés. Parmi eux, un petit groupe de lettrés s'organise en ateliers pour copier des romans de chevalerie en langue d'oïl (Lancelot, La Quête du Graal, Tristan en prose...) ainsi que des encyclopédies, des vies de saints, des  compilations sur l'histoire du monde de la Genèse jusqu'à César, etc. Subsistent aujourd'hui une cinquantaine de manuscrits provenant de cette prison-atelier. La question est: pourquoi copier ainsi? Pour payer leur rançon? Pour leur usage personnel? Pour résoudre la crise que traverse leur idéal chevaleresque? Pourquoi la langue française? Plus tard, en 1298, arrive un nouveau prisonnier, Marco Polo, qui dicte à un Pisan, Rustichello, le récit de son voyage le long de la route de la soie jusqu'en Chine: il s'agit de Divisament du monde (qu'on appellera plus tard Le Livre des Merveilles). C'est en franco-italien que se compile une grande partie des savoirs disponibles sur ce continent eurasiatique que contrôlent alors les Mongols. Pour comprendre toute cette production écrite, il faut reconstituer au mieux cet atelier, l'usage que les prisonniers y font des romans qu'ils copient, la circulation des manuscrits ensuite..."



Rose Scentimental - Photo: lfdd

Sur le rapport à l'image et à sa lecture, je vous renvoie à Marie José Mondzain (fille du peintre juif polonais Simon Mondschein parti en France puis à Alger avant la guerre) et à son livre "Confiscation des mots, des images et du temps", vaste programme..

Et sur le sens (La quête du Graal est une piste) en revenant aux études de philologie - Ah Georges Straka et tous les autres... - et à l'occasion du centenaire du sémioticien Algidiras Julien Greimas, je voudrais juste rappeler qu'après Saussure (le signe linguistique) et Helmslev (la phrase), l'unité d'analyse du sens, avec Greimas est devenue la Phrase puis c'est allé du langage aux langages et au sens du sens.

Allez ce sera votre devoir d'été* (en même temps que de "nourrir" la Fleur du Dimanche de vos images, phrases et musiques...

Mais comme tout finit par des chansons, en dédicace à Michel rencontré par hasard hier soir, un choix en lien avec lui et les Eurockéennes de Belfort - que vous pouvez voir pendant cinq mois 55 minutes de ce concert ici grâce à Arte:
http://www.arte.tv/fr/videos/076017-006-A/parcels-les-eurockeennes


Et là tant qu'il ne sera pas effacé, leur titre enregistré avec Daft Punk - Overnight:




En complément un titre de Daft Punk


Instant Crush (Official Video) by Daft Punk & on VEVO.



Bon Dimanche et bel été

La Fleur du Dimanche 


*Rappel de la règle du jeu pour participer à La Fleur du Dimanche ETE 2017

Envoyez à lafleurdudimanche(at)gmail(dot)com 
1. Une ou deux photos de fleurs que vous souhaitez partager avec votre commentaire format jpeg 
2. un TVA - soit un poème ou petite phrase de valeur - pensée, citation,...
3. une proposition de chanteur/chanteuse ou morceau de musique qui va bien avec ...  

Je vous cèderai l'espace d'un dimanche l'espace du blog pour votre célébrité d'un jour que je vous invite de partager le plus possible.