samedi 24 mars 2018

Festival Arsmondo à Strasbourg: Mishima, Murakami, Mayuzumi en texte en notes et en images

L'ONR - Opéra National du Rhin lance cette année un festival pluridisciplinaire autour d'oeuvres lyriques qui permettront d'éclairer la connaissance et l'ouverture vers d'autres cultures.
Cette année, en recréant l'Opéra "Le Pavillon d'Or" de Toshiro Mayuzaki avec le livret de Claus H. Hennenberg d'après le roman de Yukio Mishima créé le 23 juin 1976, c'est l'ouverture vers le Japon qui guide le programme.

L'opéra en création française sous la direction de Paul Daniel et la mise en scène d'Amon Miyamoto sera présenté à Strasbourg et à Mulhouse avec l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg.
Mishima s'est inspiré d'un fait divers réel - un jeune moine bouddhiste met le feu au "Pavillon d'Or", un temple exceptionnel de Kyoto.




De nombreuses manifestations - expositions, rencontres, concerts, conférences, danse, cinéma vont contribuer à donner un coup de projecteur sur cette culture du Pays du Soleil levant et de la floraison des cerisier au printemps.

Le programme complet est sur le site du Festival Arsmondo, sachez que le cinéma Odyssée propose un cycle de films japonais d'hier et d'aujourd'hui et qu'à la BNU une exposition présente des documents et estampes autour de Mishima

L'ensemble Hanatsu Miroir propose un concert "Regard sur la création musicale contemporaine japonaise 2" dans la cadre du festival "Musiques éclatées" - comme quoi deux manifestations peuvent se rejoindre - le 24 mars à 17h00 à l'ONR.

Un premier Regard sur la création musicale contemporaine japonaise complété par une lecture d'extraits du livre de Mishima par Stanislas Nordey, directeur du TNS a permis pendant presque trois heures de se familiariser avec l'histoire de Misogushi à travers cinq épisodes lus avec force et passion par le comédien qui vient à peine d'arrêter une autre pièce-fleuve au TNS: Le récit d'un homme inconnucf mon billet du 8 mars 2018.
Chaque épisode - Naissance du sentiment de vengeance avec Uiko - La mort du père et le couvent - La visite du Pavillon d'Or par le soldat américain et la prostituée - L'amitié du pied-bot - L'incendie - alterne avec une pièce de musique courte: 
- Lo-Shu VI / 5 Haikus (flûte et violoncelle) de Hans Zender, petit bijou de haiku musical
Bunraku (violoncelle) de Toshiro Mayuzumi où le violoncelle excelle à imiter la voix humaine chantée, mais aussi parlée et criée dans le pur style japonais
- Cosmos Haptic (piano) de Jooji Yuasa où la musique et le temps, la durée nous font perdre les repères
SEN I (flûte) de Toshio Hosokawa qui permet au flutiste Nathanaël Carré de prouver sa virtuosité en jouant de la flute et en chantant en même temps 
Orion (piano et violoncelle) de Toru Takemitsu qui est un magnifique dialogue entre le piano et le violoncelle.
L’ensemble Saito, composé de Francis Gouton (violoncelle), Nathanaël Carré (flûte) et Saoli Saito (piano) a réussi à nous plonger dans cette soirée à l'ambiance nippone que l'on n'a presque pas vu passer.


L’ensemble Saito - Francis Gouton - Nathanaël Carré - Regard sur la création musicale contemporaine japonaise - Arsmondo


A vous de découvrir la suite


La Fleur du Dimanche

http://www.festival-arsmondo.eu/

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