dimanche 12 mai 2013

Compte à rebours et compte à rhèter: Comte arrêtez ce conte...


Vous n’allez pas me croire : Ma montre s’est arrêtée cette semaine !
Mais si ! Mardi, alors que je voyais qu’elle m’avait fait le coup d’être carrément en retard de plus de 5 minutes et que je l’avais tancée et remise à l’heure, elle s’est arrêtée deux fois ! Cela me rappelle mon premier TVA (voir plus bas), mais place à la Fleur du Dimanche.
Et pour cela je vous mets à contribution…. Ce sont des fleurs de campagne et je n’en connais pas le nom…. Je suis sûr que vous n’allez pas tarder à me les nommer :

Fleur inconnue 1 Julienne des dames ? - Photo: lfdd


Elles poussent sur les bords des chemins ou des forêts, - D'après Dominique-Anne, c'est une "Julienne des dames" (Hesperis matronalis) - la deuxième est là :

Fleur inconnue 2 - Photo: lfdd

Je vous suis reconnaissant par avance des réponses que vous allez me faire… et place au TVA annoncé pour éclairer mon expérience de cette semaine:
« Une montre arrêtée a un avantage sur celle qui avance ou qui retarde : elle donne l'heure exacte deux fois par jour. »
Et le début du poème de Théophile Gauthier qui illustre mon désagrément :
La montre
Deux fois je regarde ma montre,
Et deux fois à mes yeux distraits
L'aiguille au même endroit se montre ;
Il est une heure... une heure après.

La figure de la pendule
En rit dans le salon voisin,
Et le timbre d'argent module
Deux coups vibrant comme un tocsin.

Le cadran solaire me raille
En m'indiquant, de son long doigt,
Le chemin que sur la muraille
A fait son ombre qui s'accroît.

Le clocher avec ironie
Dit le vrai chiffre et le beffroi,
Reprenant la note finie,
A l'air de se moquer de moi. »

Fleur inconnue 1 - Julienne des dames ? - Photo: lfdd

Pour compléter les réflexions horlogères de la semaine dernière, une nouvelle que j’ai lue dans les journaux:
La date d’invention du chronographe vient de reculer de 6 ans. L’invention de cet instrument improprement appelé chronomètre et qui permet de mesurer la durée d’un événement était pour le moment attribué à Nicolas Matthieu Risser en 1822. Et l’on vient de découvrir un instrument encore plus sophistiqué, appelé «compteur de tierces» et fabriqué par Louis Moinet en 1816. Il avait d’ailleurs également une fonction, la « remise à zéro » qui n’apparait plus avant 1862. Sachez aussi que ce petit bijou bien caché a été acheté pour 55.000 Euros, alors que la dernière vente du modèle de Rieussec en 2011 s’est faite pour 160.000 Euros… Combien de sabliers peut-on acheter avec cela ?

Fleur inconnue 2 - Photo: lfdd


Et pour finir cette pensée d’Ernest Renan  qui justifie ma propension à rajouter un voir plusieurs TVA aux fleurs que je partage (il faut aussi partager nos réflexions….).
« Nous avons les idées arrêtées dès que nous cessons de réfléchir. »

Bon dimanche.

La Fleur du Dimanche

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